Une profession mise à l’honneur chez CBR : opérateur de salle de contrôle moutures ciment

Vous avez toujours voulu en savoir plus sur le métier d'opérateur au sein de la salle de contrôle moutures d'une cimenterie ?

Nous avons interviewé Cédric Salmon, notre opérateur à CBR Lixhe, afin d'en savoir un peu plus.

C'est derrière une pléiade d'écrans d'ordinateurs qu'il nous répond et nous dévoile les arcanes de son métier...

Quelles sont tes principales activités en tant qu’opérateur ?

Mes principales activités sont diverses. Je pilote des installations de broyage du ciment via plusieurs écrans de contrôle. Ces installations se composent de trois broyeurs à boulets, une presse à rouleaux ainsi que les installations connexes comme le sécheur laitier et le pont roulant. A travers les écrans de contrôle, je règle aussi la qualité et le tonnage des différents ciments produits sur notre site de Lixhe. En tant qu’opérateur moutures, j’effectue un contrôle du Kilowatt par tonne pour assurer le recours optimal des ressources énergétiques et une gestion durable du processus de production. Parmi les autres tâches que je réalise, je gère aussi les anomalies de production et me charge de leur consignation dans un registre. Je supervise des installations de productions et de l’usine via les caméras ainsi que les barrières d’accès. Enfin et pas des moindres, je suis également en charge de la gestion du process secours via le Teleprotect (dispositif d'alarme pour travailleur isolé) qui lance les équipes de première intervention, la prise en compte des appels d’urgence ainsi que l’appel des secours et l’accueil de ceux-ci.

Faut-il suivre une formation spécifique pour exercer cette fonction ?

Un opérateur doit être gradué ou équivalent par expérience. Lorsqu’un(e) nouvel(le) opérateur(rice) intègre ses fonctions, une formation est réalisée par les autres opérateurs et elle dure minimum trois mois.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon opérateur selon toi ?

Un bon opérateur doit faire preuve de rapidité de réaction et d’auto-contrôle. Il doit aussi posséder une vigilance accrue et une bonne faculté d’adaptation aux divers événements de production.

Travailles-tu seul ou en équipe ?

Je travaille en collaboration avec une équipe de terrain. Celle-ci se compose d’un chef d’équipe, d’un préposé mouture en ce qui concerne la production et de deux électromécaniciens en ce qui concerne la maintenance. Je contacte le préposé mouture pour tout ce qui lié à la production (par exemple, une conduite bouchée). Si une deuxième panne de production survient en même temps, je demande alors si le chef d’équipe est disponible pour s’y rendre. En ce qui concerne la maintenance, je contacte un des deux préposés maintenance. Si ces derniers sont déjà occupés ailleurs (par exemple, sur la partie four), je demande à mon ingénieur ou au chef de services (en dehors des heures de bureau) quelles sont les priorités de production pour définir ce qui peut rester temporairement à l’arrêt et ce qui doit absolument continuer à tourner.

Quel est ton plus beau souvenir de projet professionnel chez CBR ?

Je dirais qu’il s’agit de la mise en place du même programme sur l’ensemble des écrans de contrôle de la mouture I. L’avantage a été d’uniformiser l’ensemble de la synoptique des écrans de production, car la synoptique de la mouture I était la dernière à rester sur l’ancien système. Cela a été aussi profitable pour le regroupement de la liste des alarmes de production.