Profession à l’honneur: Engineer-In-Training
Saviez-vous que CBR gère un programme qui s’adresse aux jeunes ingénieur(e)s récemment diplômé(e)s ? Il s’agit du programme des Engineers-In-Training qui offre une opportunité unique de lancer leur carrière en relevant un premier challenge lié à leurs compétences fraîchement acquises !
Afin d’en savoir un peu plus sur le rôle d’un Engineer-In-Training (EIT), nous avons interviewé Anthony Lust, à CBR Antoing. Récemment diplômé en tant qu’ingénieur industriel en électromécanique à finalité mécanique, il fait ses premiers pas au sein de notre équipe.
Nous vous invitons à découvrir son interview ci-dessous.
Comment as-tu intégré le programme de traineeships chez CBR ?
Tout a commencé au mois de juin, avant même l’obtention de mon diplôme. Alors que j’assurais la défense de mon travail de fin d’études (TFE), le directeur de CBR Antoing, Mr Romain Janus, qui faisait partie des membres du jury, m’a informé qu’il cherchait un ingénieur. Peu de temps après, le service RH m’a contacté et un premier rendez-vous a été fixé la semaine suivante. Après une présentation exhaustive du programme des Engineers-In-Training (EIT) chez CBR, j’ai reçu une proposition d’embauche. Après un moment de réflexion, j’ai signé rapidement un contrat au début du mois de juillet. Le premier septembre, j’intégrais l’équipe de CBR Antoing.
Comment as-tu été accueilli au sein de l’équipe ?
L’accueil fut chaleureux et professionnel. Le premier jour, c’est Mr Janus, le directeur qui m’a accueilli avec Mr Grégory Claustriaux, mon responsable. Ensuite, nous avons effectué un tour de l’usine ensemble. J’ai également été accompagné par un ancien EIT qui m’a initié aux tâches quotidiennes et aux projets en cours afin que je puisse commencer mon travail. Les premiers jours, j’ai appris tous les rouages du processus cimentier et ses installations. Il y a beaucoup d’informations à intégrer au début pour connaître le fonctionnement de l’usine, les équipes et leurs rôles. Toutefois, une fois cette étape franchie, cela devient plus facile. De plus, mes nouveaux collègues se sont montrés très disponibles pour faciliter mon intégration ainsi que notre collaboration. Je me suis rapidement senti à l’aise pour poser toutes mes questions.
Quelles sont les principales tâches que tu réalises en tant qu’EIT ?
Je réalise des tâches très variées aussi bien sur le plan de la production que celui de la maintenance. En ce qui concerne la production, je collabore sur plusieurs projets qui visent à améliorer l’ensemble du process de l’usine. J’analyse, par exemple, des données issues de tests et communique les résultats à mes collègues pour réaliser conjointement d’éventuelles adaptations. Il y a un côté innovant dans ces projets, ce qui rend le travail plus passionnant. Les projets liés à la maintenance sont, quant à eux, de nature différente. Dans le contexte de l’arrêt de four, il s’agit de planifier les interventions prévues et de lister précisément les tâches à effectuer. Il faut, par exemple, définir les pièces qui seront remplacées, les commander auprès des fournisseurs, puis les réceptionner et les contrôler avant leur utilisation. La maintenance, c’est aussi prévoir le nombre de personnes nécessaires à la réalisation des tâches. Je crée à cet effet un planning qui permet de répartir l’ensemble des collaborateurs pour assurer les travaux à effectuer lors de la maintenance.
Quel a été ton parcours avant de devenir EIT chez CBR ?
J’ai suivi un parcours scientifique en secondaire avec un cursus de 8 heures en mathématiques et 6 heures en sciences. Ce choix m’a permis d’acquérir de bonnes bases pour intégrer l’Ecole d’Ingénieurs de la Haute Ecole Louvain en Hainaut (HELHa). Parmi son offre de formations, j’ai choisi un bachelier en sciences de l’ingénieur industriel (orientation électromécanique) pour mon bachelier et, ensuite, j’ai opté pour un master en électromécanique, à finalité mécanique.
Quelles sont les qualités incontournables pour être EIT selon toi ?
La polyvalence de la fonction amène à être confronté à des situations très diverses et je pense que cela requiert certaines qualités comme le pragmatisme et la curiosité. Tout d’abord, il faut adopter une approche pratique pour apporter des solutions sur le terrain. Ensuite, la curiosité doit s’exprimer par une présence constante sur le site pour comprendre comment les installations et les équipes fonctionnent. En tant qu’EIT, je suis souvent en contact avec différentes équipes. Une bonne capacité d’écoute et de communication entre nous est donc cruciale pour le fonctionnement de l’usine. Cette qualité est utilisée aussi bien en interne, avec mes collègues, qu’en externe lorsque je suis en contact avec des sous-traitants. Enfin, je dirais qu’accepter les remarques et les feedbacks fait aussi partie des qualités requises d’un EIT. Il ne faut pas oublier que nous sommes encore dans un processus d’apprentissage et cela permet de nous améliorer au quotidien.
Quels conseils donnerais-tu à un futur EIT qui rejoindrait nos équipes ?
Je lui conseillerais d’être entreprenant et de ne pas avoir peur d’aller voir sur place les installations pour en comprendre le fonctionnement, d’être curieux et de poser des questions. Nous sommes au début de notre carrière professionnelle et apprendre à travailler en équipe et découvrir, puis connaître, les installations de l’industrie permet à un jeune diplômé d’enrichir ses connaissances.