Les oiseaux migrateurs à la carrière du Romont
Nos carrières offrent effectivement un écrin de nature sauvage à la biodiversité riche et variée. La carrière du Romont, par exemple, par ces divers habitats présents et aménagés, constitue un lieu de repos et une halte pour les oiseaux migrateurs qui parcourent chaque année des milliers de kilomètres. Si la plupart des oiseaux continueront leur chemin vers le sud, certains passeront l’hiver chez nous et se retrouveront dans nos jardins.
Les oiseaux migrateurs présents dans les carrières
En Europe, la saison de migration commence au milieu de l’été pour les oiseaux qui effectuent une très longue migration comme l’hypolaïs ictérine ou la rousserolle verderolle et se poursuit jusque fin novembre pour d’autres espèces comme les alouettes et les pinsons du nord. Les ornithologues dénombrent des millions d’oiseaux en transit au-dessus de nos têtes au courant de l’automne. Parmi les oiseaux migrateurs qui sont resencés au Romont avec l’aide des bagueurs de l’IRSNB (Institut royal des Sciences naturelles de Belgique), nous retrouvons notamment un grand nombre de rousserolles effarvatte, de fauvettes à tête noire mais aussi les 3 autres fauvettes (des jardins, babillarde et grisette), de nombreux pouillots véloces et fitis ainsi que les phragmites des joncs pour ne citer que les principaux.
Un exploit physique impressionnant
Les oiseaux migrateurs parcourent parfois des milliers de kilomètres et peuvent passer aussi d’un continent à un autre. Même si les oiseaux accomplissent un exploit physique impressionnant lors de leur migration, leur endurance a des limites qui sont fixées par leurs réserves énergétiques. Une fois celles-ci épuisées, les oiseaux migrateurs doivent impérativement trouver des sites afin de se nourrir et reconstituer ainsi une réserve de graisse. Ces sites de haltes sont connus des oiseaux, génération après génération. Bien que l’urbanisation mette parfois en danger l’existence de ces sites de halte et par conséquent les migrations, la carrière du Romont ainsi que d’autres sites d’exploitation comme celui de la carrière de Loën, permettent d’accueillir un grand nombre d‘oiseaux migrateurs. C‘est le cas, par exemple, des grandes aigrettes qui s’arrêtent chaque année, toujours plus nombreuses, au Romont.
Nos actions pour améliorer l’attrait du site du Romont lors de la migration
Conscientes de la nécessité de préserver ce réseau de haltes migratoires sécurisées, les équipes de CBR Lixhe ont réalisé plusieurs actions pour maintenir et améliorer l’attrait de la carrière du Romont comme site accueillant les oiseaux migrateurs. Dans le cadre du réaménagement agricole de la carrière, CBR Lixhe a réalisé diverses plantations de haies avec plus de 5 km de taillis linéaires, alignements d’arbres et vergers sur la carrière du Romont. Nous pouvons déjà observer les rapaces s‘y poser pour chasser. Le site de grand intérêt biologique en bordure de la carrière qui s’étend sur plus de 30 hectares constitue également une halte de choix pour les migrateurs (zones boisées, prairies sèches, zones humides). Aussi, une bande de céréales non récoltées est actuellement accessible sur des parcelles agricoles réaménagées afin de permettre aux oiseaux qui passent l‘hiver chez nous de trouver de la nourriture en suffisance.
CBR Lixhe est fier de participer au maintien de la présence des oiseaux migrateurs au Romont et de promouvoir la biodiversité exceptionnelle de ses sites à travers ses actions.
Faucon crécerelle (rapace).
Fauvette des jardins.
Hypolaïs ictérine.
Alouette moyenne.
Faucon crécerelle (rapace).
Fauvette des jardins.
Hypolaïs ictérine.
Alouette moyenne.