Profession mise à l’honneur : coordinateur d’équipe

La profession de coordinateur d’équipe n‘est pas toujours connue de tous, pourtant elle est essentielle au bon fonctionnement de l’usine. L‘expérience ainsi que les qualités humaines du métier de coordinateur d’équipe sont autant de caractéristiques qui contribuent à assurer la production de ciment. 

Nous avons interviewé David Vermeulen, notre coordinateur d’équipe à CBR Antoing, afin d’en avoir un peu plus sur son rôle.

Nous vous invitons à découvrir son interview ci-dessous.

Quelles sont tes principales activités en tant que coordinateur d’équipe ? 

En début de journée, je rassemble mon équipe qui est composée de quatre personnes (un mécanicien, un électricien, un homme de production et un opérateur).

Nous discutons des tâches à effectuer et je coordonne l’ensemble des opérations qui seront menées sur le terrain. Par exemple, si nous avons besoin de pièces spécifiques, nous les préparons à l’avance afin de nous assurer que chaque collaborateur est correctement équipé pour accomplir ses tâches.

Le mécanicien et l’électricien suivent une liste de tâches programmées à l’avance sur notre système de gestion intégré (logiciel SAP). Toutefois, il arrive qu’une panne mécanique ou électrique survienne. Dans ce cas, le programme de leur journée est modifié et nous les envoyons sur le lieu de réparation. Des pannes non résolues peuvent effectivement avoir un impact important sur l’ensemble de la production. C’est la raison pour laquelle l’équipe est toujours prête réagir directement pour réparer les pannes et assurer le suivi de la production.

Au sein de mon équipe, je gère également ce que nous appelons un homme de production. Celui-ci réalise des rondes et contrôle les installations. En fonction de ses observations, il remonte l’information sur des éventuelles pannes. Dans ce dernier cas, nous pouvons ainsi intervenir immédiatement.

L’homme de production réalise des opérations spéciales à certaines étapes de la production de ciment. Lorsque les matières premières sont broyées, elles forment une poudre fine qui est préchauffée dans une tour (cyclones) puis chauffée dans le four rotatif. Lors de ces deux dernières étapes, des particules peuvent s’agglutiner sur les parois et obstruer les installations. L’homme de production intervient alors dans ces situations pour décolmater les parois et assurer ainsi la bonne continuation de la production de ciment.

En tant que coordinateur d’équipe, je gère également les firmes extérieures en dehors des heures de bureau. Je gère le planning des équipes et me charge de trouver des remplaçants lorsqu’il y a des personnes absentes.  

Enfin, il est aussi de la responsabilité d’un coordinateur d’équipe de veiller à la bonne mise en place des procédures de sécurité aussi bien en période de maintenance qu’en dehors.

Quel a été ton parcours professionnel avant de devenir coordinateur d’équipe ?

Cela fait 22 ans que je travaille pour CBR. Je suis donc un collaborateur fidèle à CBR. J’ai d’abord travaillé comme grutier, puis j’ai évolué dans plusieurs fonctions et je suis devenu coordinateur depuis maintenant un peu plus de 4 ans. Depuis le 1er octobre 2017 pour être précis.

Faut-il suivre une formation spécifique pour exercer cette fonction ?

Oui. Durant 6 semaines, nous suivons différent types de formations qui sont axées sur les procédures, la sécurité, les gestes de premiers secours et le management. 

Quels sont les qualités incontournables pour être coordinateur d’équipe selon toi ?

Il faut impérativement connaître l’usine et son fonctionnement. Il faut aussi être ouvert d’esprit, être à l’écoute des gens et ne pas avoir peur de prendre des initiatives. La communication est très importante pour établir des liens et optimiser la coordination avec tous les collaborateurs.

Quel est ton plus beau souvenir de projet professionnel chez CBR ?

Lors du déblayement des matières colmatés dans le cyclone, les personnes chargées du nettoyage devaient ramasser les gravats à l’aide de petits containers sur roulette. Je me rappelle qu’ils devaient pousser et tirer ces containers pour les déplacer via l’ascenseur en bas du cyclone. Ensuite, ils les soulevaient avec des clarks pour les vider. C’était un travail vraiment dur et harassant pour eux. J’ai introduit alors une demande afin d’installer des goulottes de vidange qui faciliteraient leur travail. Aujourd’hui, nous travaillons avec un tuyau qui permet de ne plus utiliser l’ascenseur. Nous utilisons aussi un Bobcat afin de transporter les décombres. Cette initiative a permis d’améliorer les conditions de travail et le bien-être de nos collaborateurs.